La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 4 octobre 2017

Normes sociale et individuelle

Mariage : union entre une femme (symbole -) et un homme (+).
La finalité, l’un des objectifs majeurs du mariage, consiste en la procréation ;
et ce, quels que soient les goûts, mœurs, sexuels de chacun,
avant, pendant et après, le mariage du couple (-) et (+).

Je rappelle que le mariage est une institution sociale.
Une institution sociale règle le fonctionnement de la communauté,
en édictant des normes comportementales, des droits et des interdits.
Le mariage en tant que symbole n’est donc pas une affaire personnelle.

Le mariage devient affaire individuelle du fait que chacun se retrouve,
à un moment ou l'autre, devant le choix de se marier ou non.

En prenant les mathématiques comme métaphore :
un mariage est l’union officielle d’un (-) et d’un (+).
Il en est ainsi depuis avant Mathusalem.

Essayez donc de produire de l’électricité avec deux charges + (ou -).

Chacun vit comme il le souhaite (est-il ressorti des commentaires), oui,
mais chacun de se référer aux institutions sociales puisqu’elles font office d’autorité
(par exemple : les homos pouvaient être poursuivis en justice, avant 1990).
Lorsque, il y a à peine une vingtaine d’années, l’homosexualité était considérée
comme une pathologie mentale passible d’emprisonnement
et/ou d’un séjour forcé en hôpital psychiatrique,
beaucoup de femmes et hommes entretenaient néanmoins des rapports homosexuels.
Cet interdit ne les en empêchait pas, mais ils encouraient des risques,
en plus de se sentir, souvent, rejetés par leur famille.
La dépénalisation de l’homosexualité est donc, selon moi, un avancement indéniable.
C’était nécessaire, comme le PACSE pour le droit des couples.

Dans la vie, nous savons que deux êtres de même sexe peuvent s’aimer,
ou simplement avoir plaisir à s’amuser et jouir ensemble.
Ainsi, il y a des couples (+) (+) et des couples (-) (-).

Il est évident qu’un couple (-) (-) n’est pas pareil à un couple (-) (+) ;
et ce n’est pas une question de jugement, d’opinion, de croyance ni autre,
c’est comme ça. Idem avec un couple (+) (+).
Dès lors, le « mariage pour tous » est ce que j’appelle une foutaise.

Ce fait, l'union productive entre (-) et (+) est connu, reconnu,
depuis la nuit des temps et sur la planète entière,
quels que soient les ethnies, tribus, civilisations.
Et l’homosexualité est pratiquée depuis la nuit des temps.

D’avoir officialisé, institué, le « mariage pour tous » est une aberration.
Une absurdité dans un monde qui ne repose bientôt plus que sur des idées abstraites.

Se rappeler, toujours, que nous sommes des êtres influençables et suggestibles.

Un(e) homo est un individu comme les autres.
Un homo peut être un individu droit, honorable, capable de morale et de bon sens.
Cependant, un homo est-il un hétéro comme un autre ?

En le choix du mode de vie en couple,
la voie de l’homosexualité n’est pas pareille à la voie de l’hétérosexualité,
qu’on le veuille ou non, car c’est une question d’énergie et de vibration,
qu’on en ait conscience ou non.

Nos existences en société, regroupées dans les grandes villes,
ont pour conséquence de "déplacer" les critères naturels, allant de soi,
puisque, notamment, nous sommes de moins en moins en contact avec la Nature,
qui se réduit comme peau de chagrin sur le dos de notre déesse-mère Ge.
Nous avons et continuons de détruire les normes naturelles.
De la sorte, nous réduisons à néant nos points de repères
nous ayant permis de rester ancrés dans la Réalité.
Fort risque de dérive et d’aliénation général.

Qu’est-ce qui définit la Réalité (commune ;
sachant que des réalités, il y en a autant que des êtres humains) ?

Qu’est-ce qui ou quoi définit les normes, lois et les inévitables interdits ?
Et, qui s'en porte garant ?

Les Eglises ?
Les gouvernements ?
Ou, peut-être, les multinationales ?
(Ce qu'elles cherchent à faire, dans le commerce, au travers des traités TAFTA, CETA, etc.)


Comme dans un dirigeable ou une montgolfière,
l’humanité semble s’éloigner de plus en plus de la Réalité,
préférant se réfugier dans des idéaux, voire même des fantasmes
comme, par exemple, qu’un couple d’homos est comme un couple d’hétéros.
Nivellement, nous devons tous vivre sur un même mode.
Quelle utopie ! Quel fantasme délirant !

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Autre lien
* Carotte pour tous et jalousie 

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8 commentaires:

  1. Eric,
    Intéressante réflexion. Le faire comme dépasse si souvent le comme je souhaite. L'efacement de cette réflexion peut mener à bien des absurdités.
    Merci à toi de nous agiter le cerveau chaque jour.
    Thierry

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    1. Bllll (c'est Dromi qui s'agite)
      Comme avec tes collages ;)
      A + Thierry

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  2. "Nivellement, nous devons tous vivre sur un même mode.
    Quelle utopie ! Quel fantasme délirant !"
    Cette phrase on peut l'adapter à beaucoup de choses dans notre vie ! par exemple, vouloir effacer les différences hommes/femmes, vouloir effacer les différences de capacités chez les enfants, vouloir que 80% d'une classe d'âge ait son bac, on en a fait des bêtises à vouloir toujours niveler plus, effacer les différences, pourtant les différences sont l'essence même de la vie !
    Ah, oui, et sinon, je ne suis pas tout à fait d’accord avec ta définition du mariage, je ne pense pas que le but premier du mariage soit la procréation, on peut ne pas être marié et procréer, tout comme on peut être marié et ne pas procréer, je ne pense pas que l'homme ait besoin d'un mariage pour s'accoupler, pour moi le mariage est vraiment une institution, au début religieuse qui permettait de garder les fous,un homme + une femme, attention pas de pêché avant le mariage, et on ne va pas voir ailleurs. ce fut juste le moyen d’enchaîner deux êtres humains et de leur faire comprendre qu'ils avaient des devoirs envers l'autre et leurs futurs enfants.on n'était pas forcément amoureux, il y avait aussi les mariages arrangés. Et puis on se mariait pour faire comme tout le monde, parce que tout le monde se mariait et avait des enfants ensuite, c'était comme ça !

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    1. Même longueur d'onde concernant ton 1er paragraphe, Virevolte ;)

      L'union entre un homme et une femme, qu'on nomme mariage, remonte à bien avant l'emprise de l'Eglise (me semble-t-il).
      L'aspect sacré de cette union est la procréation.
      J'ai bien écrit, et je te rejoins, que chacun a le choix de se marier ou non et donc, de faire des enfants, mariés ou non (c'est récent) ; avant c'était mal vu par l'Eglise ; et encore avant, je ne pense pas que dans les tribus c'était courant des enfants sans leurs deux parents vivant sous la même hutte.
      Parfois, c'est du fait d'un enfant non-prévu que le couple se marie car enfant = famille, éducation, frais, etc. En se mariant, on s'engage officiellement et bénéficie ainsi d'une protection, de droits et devoirs (sous l'autorité de l'institution sociale). Sans se marier, ben, c'est ce que tu expliques sous "mariage pour tous", y a des risques en cas de séparation.

      :) je trouve important de parler de cela, c'est l'un des fondements de nos identités et de nos civilisations (mariage = famille).
      Sujet délicat...

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    2. Encore un truc (plus perso, Vi) : marié ou non, je ne comprends pas qu'un père ne se sente pas responsable de ses enfants une fois séparé...
      (C'est dans ce cas de figure qu'on constate l'importance de cette institution)
      Je veux dire que le mariage est un symbole (d'engagement, notamment), et ce même sans se marier officiellement. Du moment où il y a un enfant, chacun devrait se sentir responsable.
      Voilà l'une des conséquences négatives de se rendre dépendant des institutions sociales : elles nous déresponsabilisent.
      J'ai parlé.
      Bon soir Virevolte

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  3. D'avoir bousculé, ou cassé (?), l'un, voire le plus vieux, des sacrements et symboles du monde, c'est Saby qui a raison d'écrire (en com) :
    "c'est quoi le mariage ?"
    On peut ajouter : "c'est quoi une famille ?"
    Je veux dire, comment s'y retrouver maintenant ?

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  4. je lis seulement toutes tes réponses et commentaires et oui, je suis d'accord avec toi ! pour moi aussi un père devrait se sentir responsable de ses enfants même une fois séparé, moi non plus je ne comprends pas. Mais, bon, si je l'ai quitté c'est justement parce que pour lui la famille ne voulait rien dire. Alors, oui, nous aurions été mariés, il aurait dû assumer, mais en même temps cela aurait été contre sa volonté, contre sa nature, alors qu'est-ce que ça aurait donné ? je n'ai pas la réponse...
    la famille n'est plus sacrée de nos jours, on s'unit, on se désunit, on fait des enfants par ci, par là, combien de frères et sœurs dans mon école n'ont pas les mêmes parents ! On recommence, on se re trompe et au final, on délaisse les enfants, on les oublie, ils gênent, les gens sont de grands égoïstes de nos jours, ils ne pensent qu'à leur petite personne et s'en fiche pas mal des conséquences. (ce n'est malheureusement pas uniquement applicable à la famille...)

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    1. Voix simple, voie sage.
      Qu'ajouter à cela ?
      Constat (que je trouve) lucide, parfaitement résumé.
      A + Virevolte

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