Postulat
Un rapport de forces civilisé prend diverses formes, comme :
la manipulation, l’intimidation, le mépris, la dévalorisation,
c’est-à-dire tout un arsenal d’attitudes et de discours retors,
de stratégies, magouilles, mensonges, dissimulations et tricheries.
Entretenir un rapport de forces sert à imposer des idées,
à parvenir à ses fins, à obtenir ce qu’on veut.
Dans une telle dynamique, par exemple en interaction avec un proche,
de chercher la conciliation, les explications ou autres, s’avère vain, peine perdue.
C’est comme faire entendre raison à une personne alcoolisée.
Sans résister ou lutter ou s’opposer ouvertement,
on se retrouve aspiré dans le plan mental des esprits compétitifs,
pour être transformé en pion sur leur jeu d’échecs.
Autant en avoir conscience, ainsi chacun a le choix.
Combative ou non-violente,
une attitude à adapter en fonction de ce qu’il se passe
On ne peut fixer une attitude une fois pour toute,
genre « je suis un pacifique ou un non-violent »,
car tout dépend des circonstances, du contexte,
ainsi que des personnes avec qui l’on est en relation.
Un exemple :
dans un contexte confortable, avec un pécule en banque,
je puis vivre d’une certaine façon, avec un minimum de violence relationnelle ;
mais il suffirait que le contexte se dégrade pour que mes réactions-réponses
passent en mode survie (imaginer avec un, des enfants qui ont faim) ;
or, en mode survie, qui sait comment il se comporterait ?
L’attitude, le mode d’être en relation, dépend du contexte, soit :
des autres personnes présentes, de si on a faim ou l’estomac rempli,
du lieu et de son statut (place occupée chez soi ou au travail, par ex.),
de l’ambiance générale (temps de paix ou de guerre, par ex.),
de l’humeur du jour et des soucis de chacun,
des besoins et désir du moment de chacun, etc.
Un nombre incroyable de paramètres influent dans le cadre des relations.
Face à la hiérarchie, ces configurations s’écroulent, le chef ayant toujours raison.
Il se trouve qu’en notre système social
‒ constitution, institutions, écoles, milieu professionnel, etc. ‒,
tout y est hiérarchisé. De plus en plus hiérarchisé.
Quel type de rapport cela instaure-t-il en société ?
Qu’est-ce que cela engendre, indirectement,
comme dynamique relationnelle générale ?
Constat et questionnement
Est-il possible d’échapper aux rapports de forces, incessants et omniprésents ?
Peut-être que non, à voir l’histoire de notre civilisation depuis Babylone.
Si oui : comment procéder,
de quelle manière entretenir des rapports équilibrés entre les uns et les autres ?
C’est dingue de s’intéresser à la vie microscopique,
à l’espace et à son fonctionnement soit,
à des choses d’une complexité infinie,
alors que nous laissons complètement de côté la base, le b. a.-ba :
être en relation les uns avec les autres et communiquer Intelligemment.
Nous sommes des milliards à non-interagir vraiment (pour la plupart),
tous pris dans les rapports de forces que mènent, tambour battant,
les richissimes ; et ce, depuis Mathusalem.
Que de pions à leur disposition !
La question qui me paraît s’imposer actuellement tourne autour de :
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En relation,
du moment où l’une des personnes engage un rapport de forces,
l’autre ou les autres n’ont guère le choix que de se confronter à elle
ou sinon, de se soumettre ou encore, d’interrompre l’interaction (fuite).
Un rapport de forces civilisé prend diverses formes, comme :
la manipulation, l’intimidation, le mépris, la dévalorisation,
c’est-à-dire tout un arsenal d’attitudes et de discours retors,
de stratégies, magouilles, mensonges, dissimulations et tricheries.
Entretenir un rapport de forces sert à imposer des idées,
à parvenir à ses fins, à obtenir ce qu’on veut.
Dans une telle dynamique, par exemple en interaction avec un proche,
de chercher la conciliation, les explications ou autres, s’avère vain, peine perdue.
C’est comme faire entendre raison à une personne alcoolisée.
Sans résister ou lutter ou s’opposer ouvertement,
on se retrouve aspiré dans le plan mental des esprits compétitifs,
pour être transformé en pion sur leur jeu d’échecs.
Autant en avoir conscience, ainsi chacun a le choix.
Combative ou non-violente,
une attitude à adapter en fonction de ce qu’il se passe
On ne peut fixer une attitude une fois pour toute,
genre « je suis un pacifique ou un non-violent »,
car tout dépend des circonstances, du contexte,
ainsi que des personnes avec qui l’on est en relation.
Un exemple :
dans un contexte confortable, avec un pécule en banque,
je puis vivre d’une certaine façon, avec un minimum de violence relationnelle ;
mais il suffirait que le contexte se dégrade pour que mes réactions-réponses
passent en mode survie (imaginer avec un, des enfants qui ont faim) ;
or, en mode survie, qui sait comment il se comporterait ?
L’attitude, le mode d’être en relation, dépend du contexte, soit :
des autres personnes présentes, de si on a faim ou l’estomac rempli,
du lieu et de son statut (place occupée chez soi ou au travail, par ex.),
de l’ambiance générale (temps de paix ou de guerre, par ex.),
de l’humeur du jour et des soucis de chacun,
des besoins et désir du moment de chacun, etc.
Un nombre incroyable de paramètres influent dans le cadre des relations.
Face à la hiérarchie, ces configurations s’écroulent, le chef ayant toujours raison.
Il se trouve qu’en notre système social
‒ constitution, institutions, écoles, milieu professionnel, etc. ‒,
tout y est hiérarchisé. De plus en plus hiérarchisé.
Quel type de rapport cela instaure-t-il en société ?
Qu’est-ce que cela engendre, indirectement,
comme dynamique relationnelle générale ?
Constat et questionnement
Est-il possible d’échapper aux rapports de forces, incessants et omniprésents ?
Peut-être que non, à voir l’histoire de notre civilisation depuis Babylone.
Si oui : comment procéder,
de quelle manière entretenir des rapports équilibrés entre les uns et les autres ?
C’est dingue de s’intéresser à la vie microscopique,
à l’espace et à son fonctionnement soit,
à des choses d’une complexité infinie,
alors que nous laissons complètement de côté la base, le b. a.-ba :
être en relation les uns avec les autres et communiquer Intelligemment.
Nous sommes des milliards à non-interagir vraiment (pour la plupart),
tous pris dans les rapports de forces que mènent, tambour battant,
les richissimes ; et ce, depuis Mathusalem.
Que de pions à leur disposition !
La question qui me paraît s’imposer actuellement tourne autour de :
Comment limiter l’influence des personnes richissimes ?
Qu’est-ce qui pourrait les arrêter de défier les lois naturelles,
et de disposer de nos vies à leur gré ?
Comment changer les règles sociales en faveur de tous ?
Qu’est-ce qui pourrait nous aider à désamorcer les rapports de force
ou, s’ils sont inévitables, comment les rendre plus justes et équitables,
sans corruption, sans prérogative pour certains ?
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Eric,
RépondreSupprimerVaste sujet. Intéressant. Le rapport de force existe au pluriel chacun est face à cet état de fait et il en fait quoi ? Responsabilité, engagement... Comme souvent.
Belle journée à toi.
Thierry
Ouais, on avale le melon, quoi, en se prenant le melon à deux mains.
SupprimerA + Thierry