La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

lundi 6 novembre 2017

Pour aimer, être

L’amour est affaire de l’être.

La capacité d’aimer, de donner et de recevoir,
est fonction du développement de la conscience de l’être.

L’être peut vibrer à différents niveaux.
D’un niveau à l’autre change ce qu’il capte, perçoit, éprouve.

Sans développer l’être, l’amour reste une gentille notion ;
une notion abstraite, non vécue, ou seulement durant l’enfance.

Sans conscience de l’être,
il vaut mieux se procurer un guide « comment aimer »
et suivre la méthode préconisée, point par point,
en s’inscrivant sur un site de rencontre du Net, pas toujours net.

Comme l’Intelligence, l’Amour est partout.

On peut se représenter l’Amour comme une vibration de qualité exceptionnelle,
transcendante.

L’amour se ressent, s’éprouve ; ce qui laisse une impression.

L’unique manière de connaître un tant soit peu l’amour consiste à le vivre,
à l’éprouver au travers des interactions, des liens qu’on noue.

Quand on aime, on le sait, dans le sens qu’on ne se pose aucune question à ce sujet.


Rappel des quatre degrés ou niveaux vibratoires majeurs où évolue l’être :
- l’amour filial : le sang nous lie, qu’on le veuille et le constate ou non,
parfois au travers de la haine, qui n’est que le côté destructeur de l’amour refoulé ;
mais le lien du sang ne génère pas forcément de l’amour (entre membres de la famille) ; 
- l’amour amical, un lien intime mais dépourvu d’attirance ou de désir sexuel ; 
- l’amour dit sentimental, un lien intime et charnel, sexuel et donc, devenant sanguin ;
- l’amour de toutes choses, de tous les êtres, d’un arbre par exemple,
des montagnes, du cheval, de sa voiture, etc. 

L’amour n’est pas un devoir moral ou civil ni autre.
Il arrive, par exemple de devoir moral,
que des parents fassent semblant d’aimer leur(s) enfant (sans se l’avouer).
On entend souvent « j’aime davantage mon conjoint que moi-même » ;
ou bien, « je ne vis que pour mon conjoint, pour mes enfants ».
Ce n’est pas de l’amour. Cela est dépendance affective.
Cela est égoïsme, puisque on a besoin de l’autre-prétendu-aimé pour exister,
ce qui rend cet autre esclave.
Lourde charge pour l’esclave-désiré. Drogue pour l’aimant.
Ce type de rapports tourne en cercle vicieux à effets indésirables.
Dynamique relationnelle malsaine, causant un besoin d’addictions, de compensations.

On ne triche pas avec ses sentiments.


L’un des grands apports de Françoise Dolto
consiste à avoir constaté et confirmé scientifiquement
qu’un nouveau-né a besoin de deux sortes de nourriture :
- il a besoin de nourriture physique, du lait de sa mère (si possible) ;
- ainsi que de nourriture affective, par de l’attention, des mots et caresses.
Le lait nourrit le corps,
l’affection nourrit l’être.


NB : il n’est que l’amour de toutes choses qui ne s’inscrive pas forcément dans une interaction.


Que ce soit en matière de relation familiale, sociale, amicale ou amoureuse,
l’amour ne peut être unilatéral, se répandre à sens unique,
sous peine de souiller sa substance ou tarir sa source.

Aimer quelqu’un qui ne nous aime pas est tricherie :
soit ce sentiment est confondu avec l’amour de toutes choses, de tous les êtres,
soit ce sentiment est cérébral, abstrait, imaginaire, rêverie, leurre, mensonge à soi.
On veut aimer, on veut croire que l’autre nous aime.


Comme l’air qui nourrit l’appareil respiratoire,
l’Intelligence stimule l’esprit et l’Amour renforce l’être.


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4 commentaires:

  1. Eric,
    Non on ne triche pas avec ça. Parfois l'intellecti crois pouvoir écraser par sa puissante pensée mais le coeur nous rattrape souvent on l'écoute ou pas. On ne peut que travailler sur soi même c'est déjà énorme.
    Thierry

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    1. :), "le coeur nous rattrape", joli.
      Yo Thierry, respect (atypique)

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  2. Ben moi, j'ai bien vu que mon ex ne m'aimait pas alors qu'il disait m'aimer. j'ai toujours cru qu'il changerait puisqu'il disait m'aimer mais notre relation était fondée sur un grand mensonge de sa part, ce qu'il aimait chez moi ce n'était pas ma personne mais le confort que je lui procurais, une situation bancale qui lui convenait bien mais ne m'allait pas du tout. l'amour, moi, j'avoue que maintenant il me faudrait une notice . l'amour de mes enfants ça va, l'amour amical faut que je m'y penche un peu plus mais ça revient ,l'amour des choses ça va bien, mais l'amour sentimental, ouille !

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    1. Se fier aux actes, plutôt qu'aux discours.

      Ce que j'apprécie, dans ce que tu décris, Virevolte,
      c'est le questionnement. Tu fais le point et constate.
      Nous devrions tous, chacun, en faire de même.
      Merci de l'avoir partagé (ton bilan).
      A + Vi

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