La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 10 février 2022

Sans excès, qualité et plaisir

 

Plus il y a d'excès, moins il y a de plaisir.


Plus il y a quantité, moins il y a qualité.


Qualité et plaisir vont de pair.
C'est parce qu'il y a qualité qu'on éprouve du plaisir.


La quantité (la production intensive, par exemple) rend les individus excessifs et avides.
La quantité exalte l'ego et les pires tendances de l'humain : la cupidité, la jalousie
et l'envie (d'avoir davantage que les autres), la brutalité, la tromperie, la tricherie, etc.,
c'est-à-dire que la quantité nourrit les instincts les plus vils, bestiaux, reptiliens.
Cette assertion peut paraître contradictoire, mais constatez ce fait avec les richissimes :
n'en veulent-ils pas davantage, en rêvant de tout et de tous nous contrôler ?

Pour goûter à la qualité, l'individu se doit d'être pondéré,
tempéré et patient (apprendre à se contrôler).


Les excès – en tout : aliments, alcools, drogues (dont certains médicaments), TV et Net, achats, etc. –
inhibent le plaisir, l'annihilent à force de répétitions de comportements influencés, devenus compulsifs.

En excès, peu importe la qualité, puisqu'il faut la quantité.

 




L'occidental est excessif : il mange trop, produit et consomme trop, boit et se drogue trop,
en rêvassant dans un confort soporifique à écrans fascinants laissant défiler de jolies propagandes.
Matériellement, l'occidental abuse de tout, sans se soucier des conséquences.
De nos jours, insatisfait (toujours en manque de quelque chose... à acheter, à regarder et à avaler),
il estime que ce mode de vie annihilant l'âme (empêchant les élans de l'être) est normal, allant de soi.
« Pas d'autre façon de vivre », s'est convaincu l'occidental vivant-mort, « c'est comme ça et pas autrement ».
 

L'occidental paraît plus mort que vivant. Il semble ne plus avoir d'âme, de Je.


Affectivement, émotionnellement, ainsi que sexuellement,
l'occidental est troublé, désorienté, déséquilibré et immature,
notamment parce qu'il se sent mal à l'aise avec son corps confié à l'OMS de Billy TheclosedGates,
Il ne sait que faire de ses émotions, qu'il méprise, d'autant qu'il s'agit de les ravaler et dissimuler en public.
Quant aux sentiments, l'occidental oscille entre les extrêmes : trop de sensibleries mièvres
qui déresponsabilise
, ou trop de cruauté, de méchanceté, de tricheries, de manipulation,
de sadisme psychique et jeux de séduction malsains ; en n'éprouvant qu'indifférence face au vécu des autres.
Sexuellement, l'occidental stagne au stade de l'adolescent libidineux :
maladroit, obsédé et torturé, voulant et glorifiant la performance.
Du sexe, il faut baiser.

Concernant l'aspect spirituel (bon sens, éthique, bienveillance et, surtout, respect pour toutes formes de vie),
telle une autruche pucée RFID, l'occidental a plongé sa tête pleine d'IA dans une terre remplie de glyphosate.
La science (exhibée à la TV, sur Fessebouc, Godgle, etc.) est devenue une croyance, un dogme religieux.
On nous fait croire qu'IA sait ce que l'humain ne sait pas : comment vivre sur Terre.
Euuhhh ..., quoi ?


L'occidental ne spiritualise pas la matière,
il tente de matérialiser un esprit-golem de contrôle (notamment grâce à l'IA).


L'alchimiste du Moyen Âge s'efforçait de changer le plomb en or ;
le scientifique 4.0 s'échine à produire toujours plus de plomb « augmenté » à partir d'un souvenir d'or.


Excès de sciences physiques (voitures, centrales nucléaires, agriculture malsaine, armes, etc.)
au détriment de la vie ; vie éprouvée par les sens et les émotions au contact de la Nature et des autres.

L'occidental s'égare dans le non-réel mental, à cause d'idéaux "scientifiques" terrifiants, déments.
Il préfère le fantasme de l'abstraction à la réalité des sens, de l'instinct et des émotions,
oubliant que sans émotion, l'humain n'aurait pas développé sa pensée et sa faculté d'abstraction,
ni sa capacité à parler, lire, écrire et, Winchester nous sauve, sa capacité de calculer.
Vérifiez, tous les scientifiques sont d'accord sur ce point :
l'humain doté d'un cerveau dit reptilien a développé, par la suite (on parle de milliers, voire millions d'années),
la partie limbique du cerveau (pareil aux mammifères) ;
puis, en dernier, récemment (à l'échelle du temps de vie de la Terre),
le cerveau humain a développé le néocortex soit, l'intellect permettant notamment
la conceptualisation, le calcul et l'abstraction.

Sans corps ni émotion, pas de pensée ni calcul,
ni idéaux ni science ni religion ni politique ni finances ni technologie du Ceint Progrès.


Tant qu'il y a excès, le plaisir ne peut plus être éprouvé.
La pluie n'est appréciée qu'après une période de sécheresse.


Les excès brouillent les sens et l'état de conscience ainsi que, par conséquent,
son rapport à son corps, sa relation avec soi-même et avec les autres.

Que manque-t-il d'essentiel à l'occidental profondément insatisfait et complètement perdu, égaré ?

Peut-être de retrouver goût à la terre et de se relier à la Nature, à Son rythme,
en réévaluant les priorités : mener une vie saine, plaisante,
avec la qualité de nourritures (les aliments ainsi que ce qui nourrit l'affect et l'esprit) et de mode de vie,
plutôt que de vouloir la quantité engendrant le stress, la compétitivité et les injustices ?

Peut-être que d'oser, enfin, apprendre à se connaître et à s'apprécier soi-même pourrait sauver l'occidental ?
(Rappel : plus on s'apprécie soi-même, plus on apprécie les autres et l'environnement naturel.
En se respectant soi-même, son rythme, ses besoins fondamentaux, on en vient automatiquement,
cela se fait tout seul, à mieux respecter les autres humains et formes de vie).

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Note 

* À savoir concernant l'émotion (cf. catégorie "initiation") :
le centre de fonctionnement de l'émotion, comme l'intellect, a la capacité de développer un fonctionnement supérieur.
De façon imagée, on peut visualiser deux étages pour chaque centre de fonctionnement (émotionnel et intellectuel) ;
de la sorte, concernant l'émotion, au premier étage se débattent les peurs animales, paniques,
les joies hystériques, la colère subite et incontrôlée, le faux-plaisir que procure la cupidité, etc.
Le "Je", en soi-même, a la capacité de "construire" des seconds étages, des formes supérieures de fonctionnement.
En s'observant et en apprenant à exprimer ses émotions, à les vivre, on en vient à éprouver
des émotions et sentiments sublimes tels que la joie intense, le sentiment de reconnaissance,
le sentiment d'amour, d'empathie et de compassion, l'élan de bienveillance, la paix intérieure, etc.
Les excès maintiennent l'individu dans l'étage inférieur de son fonctionnement tant émotionnel qu'intellectuel.

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