La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 2 mars 2017

En action, « je » est autre.

L’humain dispose d’une capacité à se dépasser qu’on peut qualifier de phénoménale.
Mais,
il y a un mais :
cette capacité ne se "déclenche" qu’en cas de nécessité
et uniquement dans et durant l’action.
Cette capacité est probablement reliée à l’instinct de survie.

Un exemple, un témoignage :
Un jeune couple subvient à ses besoins en chantant,
dans les marchés, la rue et le long des terrasses.
S’approchant de la grande ville de Barcelone,
le couple décide de s’y arrêter pour remplir le portemonnaie.
Leur voiture-logis est mal garée au centre-ville.
Après quelques heures, les poches lourdes de sous,
le couple retourne à la voiture, sans plus la trouver !
Plus d’affaires (sans valeur, mais utiles), plus de toit, etc.
Des commerçants de les informer que la police est passée.
Suite à un appel téléphonique, c’est confirmé,
la voiture se trouve à la fourrière et l’amende s’annonce salée,
augmentant chaque heure qui passe !
Le couple n’a pas suffisamment d’argent pour payer l’amende.
Énervés, sans pleurer sur leur sort,
ils sont retournés à la Rambla, de nuit,
chantant par ici et chantant encore par là.
En ~3 heures, ils avaient gagné davantage que l’amende à régler soit,
une grosse somme d’argent (par rapport à leur niveau de vie).
Ils sont allés récupérer leurs biens, en fuyant la grande ville…

C’est dans les pires situations que l’humain se mobilise,
parvenant à se surprendre lui-même.

Je n’encourage pas, ici, une recherche de situations extrêmes,
mais insiste sur le fait qu’il faut avoir confiance en la vie/mort,
et avoir foi en ses propres capacités,
autant en celles conscientisées qu’en des capacités restant en état latent soit,
celles encore non ou insuffisamment exploitées, inconnues, inconscientes.

Nos cellules corporelles savent se débrouiller et s’adapter (à l’environnement naturel),
ayant accumulé tant d’expériences durant de si nombreuses années !
Avoir foi en soi, en le corps perceptif et les possibilités cognitives de nos esprits.

Ne pas supposer ni craindre l’avenir ou les probables difficultés,
afin de porter un maximum d’attention à l’instant…

Avoir confiance, croire en son propre potentiel et oser…

"Quelque chose" en nous sait.

Oser agir, oser faire le pas,
oser se découvrir.

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4 commentaires:

  1. Eric,
    Oser agir. Rien que la formule est éloquente en soi. Responsabilité, ne pas se victimiser, avancer, poser un acte vers son projet... L'histoire fait réfléchir. Ça me parle le quelque chose en nous sait.
    @+

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  2. Oui, oser ! Oser agir ! pas facile à se le mettre dans la tête mais quand on l'a fait on va beaucoup mieux ! ;)

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