Quelle est la différence entre ceci
et cela ?
Aucune différence,
Quel point commun entre le cerveau et les tripes ?
Les deux sont dotés d’une capacité de mémorisation.
Le cerveau mémorise un peu comme un disque dur d’ordinateur.
Les tripes mémorisent, on ne sait trop comment, les sensations diverses,
qui font écho à des expériences multimillénaires ;
c’est ce que l’on nomme la « mémoire cellulaire ».
Ainsi, nous avons au moins deux cerveaux :
* le cerveau du ventre, doté d’une mémoire cellulaire phénoménale
avec, en sus, les sensations, l’instinct et l’émotion du moment ;
* le cerveau de la tête – l’intellect, l’activité mentale.
On peut constater qu’en apparence les tripes et cerveau se ressemblent.
À se rappeler :
ce sont nos sens qui "nourrissent" le cerveau de la tête,
lui procurant matière à penser et… oh oui, à calculer.
C'est par et grâce au cerveau ventral que s'est développé le cerveau de la tête.
C'est par et grâce au cerveau ventral que s'est développé le cerveau de la tête.
Faisons un bilan :
lequel des deux cerveaux se révèle, au fil du temps, le plus autodestructeur
et ravageur pour l’environnement naturel et nourricier,
c’est-à-dire : lequel des deux est le moins adapté au monde ?
...
...
Il vaut mieux considérer toutes choses,
en veillant toujours à maintenir un équilibre.
Autant notre ventre que notre tête sont importants.
Cependant, notre mode de vie « vrouuumm » nous empêche
de rester à l’écoute de nos viscères, souvent trop remplies…
Buuurp
Hips !
Hips !
Et nous vouons un culte au cerveau-tête, que nous vénérons.
À voir l’état de la planète, il est temps des remises en question profondes,
ne vous semble-t-il pas ?
Est-on, chacun, de façon générale, en notre intériorité,
en paix entre cerveaux de tête et de ventre ?
en paix entre cerveaux de tête et de ventre ?
...
Terminons avec Frank Herbert :
Les yeux ne suffisent jamais.
Le corps a besoin de tâter son environnement.
(…)
L’esprit nous impose son cadre qu’il appelle «réalité ».
Ce cadre arbitraire est généralement distinct de ce que nous rapportent nos sens.
(…)
Ecoutez la voix de vos tripes. (…)
Il faut apprendre à affiner (…) la « perception étroite »,
celle qui permet de détecter d’infimes variations dans les réactions humaines. (…)
Le langage est un obstacle.
Ce qu’il faut faire, c’est apprendre à interpréter ses propres réactions.
(…)
« - (Se fier) à mes réactions viscérales.
Ce sont elles que je cherche à déchiffrer,
et pas la personne que j’ai devant moi. » (…)
Eric,
RépondreSupprimerTon article est bluffant de réalisme et de bon sens et à la fois pas très rassurant. Mais merci quand même. Je comrpends qu'on soit aussi proche du cochon dans le fond.
:)) J'me rappelle plus qui (Gotlib, peut-être) dessinait Lao Tseu accompagné d'un cochon de compagnie.
SupprimerNotre peau ressemble à celle du cochon, et nous sommes omnivores
comme des porcs.
A + Thierry