Pris dans le mouvement de la vie/mort, chacun a la possibilité,
soit de se laisser emporter par le courant,
soit de résister et/ou de tracer sa propre trajectoire,
en déviant d’un côté ou d’un autre, par exemple.
C’est comme nager dans un fleuve,
par moments on se laisse aller et le fleuve nous emporte,
par moments on nage pour aller plus vite que le courant,
par moments on nage en sens contraire, en défiant la force du courant,
par moment on nage de biais, par exemple pour sortir de l’eau.
La question qui ressort : peut-on influer sur le mouvement, volontairement ?
Le mouvement (de la vie) nous entraîne souvent dans des extrêmes ;
pour faire bref, soit trop à gauche, soit trop à droite.
L’aspect plaisant consiste en l’intensité éprouvée, par moments.
Cependant, au fil du temps, on constate que les moments intenses
traversent le meilleur, puis le pire, puis de nouveau du bon, puis non, etc.
Il y a alternance constante entre joie et peine, mal-être et bien-être,
satisfactions et insatisfactions, je gagne ceci et perds cela, etc.
La voie du milieu, selon moi,
ne consiste pas à rester sur une ligne droite, sans aspérité,
mais à sentir-savoir quand agir, compenser, rééquilibrer.
C’est-à-dire que l’on n’hésite pas à aller sur la gauche, par exemple,
si on le souhaite, tout en veillant à rester proche du centre,
en ne perdant de vue ni le centre ni le versant opposé.
Notre corps sait cela, il le fait, compense, " automatiquement " ;
par exemple, en marchant sur le versant d’une montagne,
avec d’un côté un à-pic, le vide vertigineux,
et de l’autre côté, la paroi, solide et rassurante,
le corps, de lui-même (si on laisse faire), va pencher côté paroi ;
et si l’on se retourne pour faire marche arrière,
le corps va compenser en inversant sa posture, afin de rester proche de la paroi.
Épouser le mouvement, surfer sur les ondes, vibrer en rythme.
La voie du milieu n’est pas une quête de perfection,
mais d’Intelligence adaptative et donc, mouvante.
La voie du milieu vise à échapper au cycle répétitif des joies et peines ;
ou, pour le moins, à éviter les exaltations suivies de retombées douloureuses.
Pour le dire autrement, elle permet d’éviter les sommets et les abysses.
Une question émerge :
éprouve-t-on de l’intensité en suivant la voie du milieu ?
De nos jours, le plus souvent, intensité rime avec adrénaline.
La vitesse, la recherche de sensations fortes comme le saut à l’élastique, etc.
Ce type d’intensité s’éprouve dans les activités extrêmes.
Tout dépend de ce que l’on recherche ou imagine être intense.
Pour l’un, l’intensité s’éprouve au travers de sentiments romantiques,
pour un autre, l’intensité s’éprouve au travers d’une attention portée à l’instant présent,
pour un autre, l’intensité s’éprouve au travers de relations de confiance,
lorsqu’on baisse un peu les masques,
pour un autre, l’intensité n’est que sensuelle et sexuelle,
pour un autre, l’intensité est procurée par des drogues (dont l’alcool), etc.
Il semble même que pour certains l’intensité s’éprouve ...
en faisant souffrir leurs semblables !
La question à se poser : quel est mon plaisir ?
L’intensité est liée au plaisir (profondément satisfaisant).
Il est clair que plus je trouve un équilibre de vie,
un mode de vie se rééquilibrant constamment, au fur et à mesure des événements,
moins je ressens de montée d’adrénaline (sauf si voulue, provoquée).
Par contre, j’économise mon énergie vitale, apprenant la maîtrise.
Se maîtriser, soi, en toute situation, génère un sentiment de satisfaction profonde,
en plus de se sentir en bonne santé et plein de forces…
Les mots figent les choses.
L’équilibre est affaire pragmatique.
Rechercher l’équilibre s’inscrit dans un mouvement sans fin ni début,
et, à ce sujet, on ne peut conceptualiser sans s’enliser.
Sans mouvement, la mort.
L’équilibre parfait incite à l’immobilisme.
Les extrêmes s’attirent et se rejettent violemment,
et, à la longue, l’esprit y perd la raison, le corps subit,
alors que le sentiment s’embourbe dans des contradictions.
L’important est le chemin que l’on choisit de suivre,
et de se comporter tel un équilibriste ou un funambule,
qui n’hésitera nullement à s’immerger dans un extrême
lorsque cela s’avère approprié ou nécessaire.
____________________________
Eric,
RépondreSupprimerTrès intéressant. Chacun trouve son équilibre, le cherche, l'invente et on compose avec celui des uns et des autres. Car nous sommes entourés de gens dans le même cas que nous.
Jacques Lecocq disait sur le théâtre du mouvement "Il n'y a pas demouvement sans point fixe". Et un peu plus tard : "N'oubliez jamais que tout point fixe peut être en mouvement."
Bonne journée.
Thierry
"... et on compose avec celui des autres ..." Effectivement.
SupprimerJ'aime bcp ce que J. Lecocq disait, ce doit être ça, la sagesse.
Merci Thierry, à +
Les Plaisirs de la Vie me demandent de l'intensité Eric
RépondreSupprimerJe ne pense pas que l'on puisse vivre sans le Plaisir ,
et les Plaisirs sont là multiples , intensité donc mais
contrôle et concentration .....Je me méfie de l'impulsivité
Bonne journée Eric ...C'est la première fois que je laisse un mot
chez toi ....Tu vois comme j'étais dans le contrôle !!!! Betty
La vie est plaisir. Le plaisir est sentiment de vivre
Supprimer(heureux ou, pour le moins, de façon satisfaisante).
Le contrôle est discipline, ce qui réfrène le plaisir.
Nous exerçons le contrôle sur soi-même, soit par peur,
soit par manque de modération (impulsivité, par exemple).
Par la discipline, trouver sa liberté de penser et d'agir,
afin de vivre selon son Plaisir.
Ensuite, la discipline n'a plus lieu d'être maintenue,
le contrôle se relâche, on y gagne en énergie vitale.
Cela est maîtrise.
:) Bon soir Betty H. pas-si-anonyme-que-ça.
Rire rêver et s'émerveiller encore de la musique dans la tête toujours .... mon équilibre
RépondreSupprimerPour nos smiley (lol) , je te l'expliquais dans un com tout la bas sur la Bulle mais tu as du trouver la même chose je pense ... Bonne journée
ok pour les smileys, pas encore essayé.
SupprimerLa musique, oui, encore.
salut
RépondreSupprimerje viens lire le blog
et de temps en temps commenter
mais j'ai plus facile sur EKLA,
suffit d'etre inscrit la bas pour commenter
comme je n'ai pas de blog ailleurs c'est parfois trop compliqué pour commenter d'un simple texte ailleurs qu'EKLA
mon equilibre n'est qu' a EKLABLOG lol
Salut Juste, à tes rythmes et envies, en maintenant ton équilibre.
SupprimerTu files où, le filou ?
:))
Alors Phil c est pour ça que tu ne laisses plus de com sur ma Bulle ....
RépondreSupprimeroui en partie
Supprimercertaines compagnies de blog ne facilitent pas les commentaires si on n'est pas membres, abonnés a leurs services