Au mouvement

 
Une évidence échappe à notre esprit obnubilé par l'avancée du "progrès",
un progrès calculé pour le profit de quelques-uns uniquement :
de répéter des schémas comportementaux au sein d'un écosystème en perpétuelle évolution
est un non-sens.

L'évolution est transformation, ce qui demande une ré-adaptation constante des organismes.
La vie, le vivant, tous les organismes sont matière et lumière en mouvement.
Le mouvement provoque des changements – mutations, mort physique, naissance, développement.

La lumière est mouvement.
Le mouvement permet l'évolution.
La vie est rendue possible grâce au mouvement.

En dehors des moments de repos, de prière, de relaxation et de méditation*,
l'immobilité (devant la TV, par exemple), la stagnation et la volonté de reproduire indéfiniment
les mêmes comportements nous enlisent dans la morbidité d'une existence mentale
où le corps doit obéir et s'adapter, tel un chien, à un mode de vie virtuel, contre-nature,
en lequel règne l'IA-technologie à écrans.

 

Après la page de publicités,
quelques recommandations sanitaires pour votre bien
et le bien de vos grands-parents bientôt en manque de CO2 à cause de vous 

 

Chacun est son propre bourreau de maltraiter pareillement son corps extraordinaire
dépendant de la Nature-mère ravagée par notre esprit parasitaire de petit enfant gâté et ingrat.

Les civilisés mènent une lutte contre l'évolution du vivant (de toutes formes de vie),
c'est pourquoi ce monde de Progrès s'écroule lamentablement dans la débauche, la corruption,
les vices, les injustices, la malveillance, la brutalité, la violence intentionnelle, etc.
Nous chutons dans une psychose générale voulue par des psychopathes en mal de contrôle
ainsi que de davantage de pouvoir et d'influence...

Un fait observable par chacun :
si non contrôlée par une conscience (conscience de soi en interaction avec le monde),
la capacité mentale (d'abstraction) amène l'humain a devenir un monstre détruisant le Réel palpitant.
Dès lors, l'humain se révèle telle une incongruité dans l'écosystème, une abomination de la Nature,
un parasite ravageant Terre au nom d'une poignée d'egos pervers, cupides et influent$.
On ne peut pas vivre contre la vie. C'est délirant ! Pure démence.

D'avoir (de l'argent, des biens, des propriétés, etc.) jamais ne remplacera l'être.
D'avoir rend égoïstes, calculateurs, jaloux et envieux, cupides et paranoïaques (peur d'être volé).
L'être épanoui ressent un sentiment vibrant de vie.
Seul notre être ressent le lien rassurant et plaisant avec le monde naturel.
Notre être pulse, relié qu'il est à l'univers, à la Nature (d'où notre corps est issu),
à Terre, à tout ce qui vit.
Se laisser être tel que l'on est,
et se laisser devenir à chaque instant qui se succède,
en s'observant et en s'écoutant : en écoutant son corps, son langage, ainsi que ses ressentis,
en observant le monde et en étudiant l'interaction soi-monde,
en prenant soin de soi et de ses proches,
en vibrant avec le vivant (sous toutes ses formes).

Voir est un chemin.
Accepter ce qui est, ce qui se donne, ce qui advient. Sans condition.
Sans détourner le regard,
sans laisser ses yeux fabriquer des mirages pour éloigner ce qui dérange.
Voir est un chemin.
Que c'est un chemin difficile !

– Denis Marquet

Le mouvement crée la vie.
Le mouvement enfante l'évolution.
La lumière est mouvement.

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Note

* Remarque concernant la méditation : l'acte (ou plutôt, le non-acte) de méditer calme la pensée,
l'activité mentale – sentiments contradictoires, cogitations, calculs, fantasmes, idéaux, etc. –,
ce qui tend à (ré-)instaurer le silence intérieur permettant de goûter à la puissance de la vacuité ;
ce qui est comme une "petite mort".
En d'autres termes : quand on médite, on meurt quelques instants.

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